Marion et Léa
C'était il y a 22 ans en 1986.
J'ai connu mon mari lorsque j'avais 16 ans et très vite nous avons eu envie
d'avoir un enfant, mais nous avons bien évidemment un peu attendu. L'année
de mes 22 ans, bien qu'encore étudiante et lui aussi, nous décidâmes que le
moment était venu.
Ce petit préambule, pour situer notre innocence et vulnérabilité, qui bien
sûr, ne change rien à la douleur de chacun au moment où cela arrive.
Quel bonheur enfin, en décembre 85 je suis enceinte, ce n'est pas une
maladie et je ne vois pas l'utilité de voir un médecin. Tout se passe
très bien, un peu de fatigue, pratiquement pas de nausées, nous sommes
les plus heureux. Mon conjoint fait ses études à 150 kms de la ville où
je fais les miennes, mais nous nous voyons le week-end et de toute façon
en juin nous passerons nos diplômes et pourrons envisager notre future
vie à trois, c'est une joie.
En France, je l'imagine comme dans d'autre pays, pour sûrement pallier
à la négligence de certaines personnes, il est obligatoire de passer
un examen de grossesse avant le troisième mois, pour pouvoir bénéficier
des allocations familiales. Alors, bien que n'en éprouvant pas le besoin
je passe ce premier examen, tout est normal. Mon médecin de famille (je ne
suis pas allée chez un gynécologue) me propose de passer une échographie,
comme tout va bien, je n'en vois pas l'utilité.
A l'époque, cela ne se pratiquait pas comme aujourd'hui et n'était pas
systématique.
Je revois donc mon médecin un mois plus tard, je dois être enceinte de
3 mois et demi je pense.
A l'examen, elle (mon médecin de famille) a l'air un peu soucieuse, s'y
reprend à plusieurs fois pour écouter les battements du coeur de l'enfant.
Elle me demande si il y a dans ma famille des jumeaux, cela me fait sourire,
oui, j'ai deux petites cousines jumelles mais ce sont des fausses comme ont
dit et elles sont nées suites à un traitement hormonales donc rien de
génétique dans tout ça.
Elle me conseille de passer une échographie, elle n'est pas sûre, mais
pense entendre deux coeurs. Comme je l'ai dit en préambule, je suis naïve
et à un âge où l'on croit tout savoir. Donc, je ne crois pas une seconde
que je puisse attendre des jumeaux.
Je prend quand même rendez-vous pour l'échographie, je cale la date pour
que le papa soit présent, c'est un mois plus tard, les attentes pour ces
rendez-vous sont assez long, j'arrive donc à 4mois et demi de grossesse.
Voilà le grand jour, sur l'écran on peut un minimum voir le bébé, encore
une fois en 86, l'imagerie médicale n'était pas ce que c'est aujourd'hui.
L'échographe annonce : vous attendez des jumeaux, le choc. Un bébé était
bien venu, mais deux, c'est la panique. Puis sourire, c'est bien aussi
deux au contraire, il dit aussi, deux filles, bon c'est génial, c'est dit,
on avait même pas eu le temps de dire si on voulait savoir ou pas le sexe.
Puis il dit aussi, elles sont dans la même poche, ça veux dire des vraies
jumelles issues du même oeuf.
C'est drôle, tout passe par la tête, ont les habillera pareilles, elles
joueront sur leur identités... Puis il a l'air tout de même très embarrassé,
un des bébés est situé très bas, il ne voit pas bien la tête. Il me propose
de repasser en salle d'attente et de boire un litre d'eau, genre en une
demi heure, afin de gonfler la vessie et ainsi mieux voir le bébé.
Je repasse l'écho, il est très embêté, il pense qu'il y a un souci. Il
voudrait l'avis d'un confrère, il nous rassure, sans doute rien de grave,
mais il faut faire vite, il téléphone lui même à l'hôpital de notre ville
pour un rendez-vous rapide. Ce sera la semaine prochaine.
En quittant le cabinet, je pleure, je sais qu'il y a quelque chose qui
ne va pas, mon mari se veux rassurant, dans la semaine je croise un
couple avec des petites jumelles trop mignonnes, je pleure encore, mon
mari me dit encore rassurant, nous aussi nous aurons ce bonheur.
Puis le rendez-vous à l'hôpital, c'est même pas une salle d'attente,
mais un couloir, là on attend très longtemps, des femmes passent avant
nous, je suis incrédule puis demande au secrétariat pourquoi c'est si
long. Renseignement prits, soit disant le gynéco n'était pas au courant
de ce rendez-vous.
C'est donc une très mauvaise impression que j'ai eu de ce médecin,
car je lui ai dit quand même que c'est mon échographiste qui avait
pris ce rendez-vous. Bon, pas d'échographie ce jour, il n'avait pas
le temps. Il me fait un exam de routine, tout est très satisfaisant dit-il.
"Je suis très en colère, d'une, je doute très fort pour mes bébés
et j'ai peu de temps pour moi, je suis en période d'examen pour mon
diplôme".
Petit aparté sur l'historique de cette grossesse.
Mes parents finançaient mes études et je savais qu'ils ne verraient
pas bien cette grossesse, je ne leur ai annoncé que vers les cinq
mois que j'étais enceinte, cela ne se voyais pas encore, je ne
l'avais pas non plus dit en cours, ni au profs, ni à mes camarades,
ce n'est que quand j'ai su que j'attendais des jumeaux et dis à tout
le monde que j'ai pris du ventre, c'est vraiment étonnant, pourtant
je n'était pas dans un déni de grossesse.
Je dois donc assumer, j'ai promis à mes parents que cette grossesse
ne serait pas un frein à mes études et tout allait bien se passer.
Ils ont d'ailleurs été adorables et m'ont beaucoup soutenu.
Ce gynécologue me convoque donc la semaine suivante.
Nous y sommes, lui, il est froid, pas chaleureux, il fait son travail.
Diagnostic : mon confrère ne s'est pas trompé un des bébé est atteint
d'une malformation, je vous rassure, celle-ci est incompatible avec
la vie.
Que se passe-t-il? et pourquoi nous rassure-t-il? Est-ce qu'il sait,
si nous ne sommes pas capable d'assumer un enfant avec une
malformation? Je sens tous les jours bouger dans mon ventre Marion
et Léa, je les aime.
Je veux que Marion vive. Peu importe comment elle sera, je la
veux avec nous et puis aussi avec sa soeur.
Alors, qu'est-ce que c'est? Il dit, "Je ne crois pas que ce serait
bon pour vous que vous le sachiez, c'est difficile psychologiquement à assumer".
Alors on part sans savoir. Tous pleins de questions en tête, mon
bébé est-il un monstre ?
Je crois, j'ai pensé à hydrocéphale parce que je connaissais. Puis j'ai
plus rien pensé sur la malformation, je voulais pas savoir.
Marion et Léa vivaient en moi, elles bougeaient toutes les deux, surtout Marion.
Je les aimais, il y aurait peut-être un miracle que les médecins se soient trompés.
Je revois ce terrible médecin de l'hôpital peu de temps après, il y a quelque
chose qu'ils ne comprennent pas avec le corps médical. Ils ne peuvent affirmer
que le deuxième bébé est normal.
D'ailleurs, c'est impossible, la malformation dont est atteinte Marion est
génétique, donc impossible que Léa soit normale (c'est ce qu'ils disent).
Il va donc de soit, qu'il me propose (sans préparation) un avortement thérapeutique.
C'est aussi pourquoi, j'ai insisté sur les dates durant le témoignage.
Il me reste très peu de temps pour la décision.
Je revoie le 1e échographe que j'avais vu et en qui j'ai pleine confiance.
Il dit, j'ai beau regarder, le 1e bébé (Léa) est en pleine santé, pourtant
c'est un cas incompréhensible, faites vraiment avec vôtre conscience, je
peux aussi me tromper, mais sachez écouter votre instinct (ce n'est sans
doute pas exactement ce qu'il a dit, mais à quelque chose près)
C'est vraiment quelqu'un de très bien.
Je n'ai pas voulu avorter.
Marion bouge vraiment plus que Léa, je pose la question du pourquoi à ce
terrible gynéco de l'hôpital et il répond que c'est parce qu'elle est plus petite.
(je suis désormais suivie par lui, car mon médecin de famille que j'adore
(je ne lui en veux pas), me dit qu'il est vraiment trop compliqué de suivre
une grossesse à risque).
Je revois encore le 1e échographiste (lui aussi très bien) qui me dit que
pas du tout, les deux bébés font le même poids. Dans la malformation de Marion,
ce sont des mouvements réflexes.
Il ne m'a pas dit non plus de quoi souffrait Marion, mais je crois, que je ne lui ai pas demandé.
Il était très gentil et très humain.
L'accouchement est prévu pour le 15 septembre.
Le 9 Août, j'ai les premières contractions. Dans la nuit, avant que nous allions
à l'hôpital, j'ai une fissure de la poche des eaux.
Arrivée la bas, je comprend que je suis un cas à part. L'équipe mobilisée pour
moi est plus inquiète pour des interrogations de médecine que pour mon individu.
Après avoir été examinée, je suis mise sous salbutamol pour bloquer les
contractions, visiblement Léa est encore trop petite et les poumons pas suffisamment développés.
Le mieux serait que je puisse tenir jusqu'au 19 août, c'est bien, c'est
la date d'anniversaire de leur Papa.
Le lendemain un médecin arrive plus qu'énervé en disant: "c'est vous qui attendez des jumeaux?
C'est de la folie de vous avoir mis sous salbutamol. Faut arrêter ça."
Puis pendant deux jours plus de nouvelles.
Je comprends rien, je suis dans cette chambre d'hôpital, pas le droit de me lever
pour pas que le liquide amiotique s'écoule. Le salbutamol me fait trembler à tel
point que je peux pas écrire.
Dans la nuit du 14 au 15 août, malgré les médicaments, les contractions ont
commencées, on m'a dit "voilà, vous allez accoucher". J'avais demandé une
péridurale, la sage femme de garde dans la nuit était très gentille et très
écoutante elle m'a tenue la main pendant l'intervention, puis a du partir à
la fin de son service.
J'étais morte de peur à l'idée d'accoucher. C'était la première fois mais
je devais aussi accoucher d'un bébé qui ne vivrait pas.
Je savais que Léa serait la première.
L'accouchement a été très long et très angoissant.
Je suis rentrée en salle à 5 heure du matin je crois, la péridurale
a été faite tout de suite.
Le gynéco/obtréticien qui m'avait suivit n'était pas là. Un de ses
confrères est arrivé, alors qu'il était dans le couloir à côté, j'ai
entendu qu'il disait "des jumeaux un 15 août, ben merde on en a pour
la journée, en plus avec ce qui nous attend".
Vers midi, les sages femmes ont dit: "ça prend vraiment du temps,
alors on va arrêter un moment de vous administrer le liquide pour la
péridurale". C'était horrible, j'ai énormément souffert et vomi puis
il m'ont remis du liquide.
A 15h50 Léa est née, après forceps, épisiotomie...
Tout de suite, elle a été placée en couveuse, je l'ai vue quelques
minutes à travers une vitre. Elle n'a pas été en contact avec moi,
ils ne me l'ont pas donnée dans les bras, je ne l'ai pas eu sur mon
ventre. Ils ont dit: "Il faut recommencer à pousser maintenant". Je n'en
pouvais plus, et puis ce bébé je voulais le garder encore en moi. Ils ont
dit: "Il le faut".
Alors l'obstétricien a demandé à ce que je sois anesthésiée.
Il n'y a pas eu besoin, il a sorti le bébé Marion en disant:
"on l'a échappé belle", je ne saurai jamais pourquoi.
J'ai levé la tête, tendu les bras, un instinct de mère, c'est plus
fort que tout. Quelqu'un m'a tenue la tête sur la table, j'ai
longtemps cru que c'était mon mari. Il dit que non, que c'était
l'anesthésiste. Ils ont crus bien faire.
De là, tout un staff de médecins ont été présent, ils ont
amené Léa ailleurs, m'ont dit de me reposer et une équipe m'a ramenée dans la chambre.
Visiblement, c'était une première pour eux, ils ne comprenaient pas.
J'ai refusé les soins, qui supposent que l'on appui sur le ventre
pour expulser les restes de placenta, l'infirmière qui était là
était aussi odieuse. Le médecin de garde gentil a compris mon
mal et proposé une solution qui consistait à poser des sacs de
sable sur mon ventre.
Je le dis pour que toutes les femmes sachent que ça existe
et que nous ne sommes pas obligées de subir des actes de la sorte.
(Mais cela n'existe peut-être plus aujourd'hui, je l'espère).
C'était il y 22 ans, les choses ont bien changées je l'espère.
Ma petite Léa était donc en service néonat, d'accord elle était
petite 2,200kgs, mais elle était en couveuse pour difficulté à l'alimentation.
C'était dit: elle refusait de s'alimenter.
Trop faible peut-être, ou la souffrance d'avoir perdue sa soeur?
ça c'est moi qui dit.
Donc, j'étais dans une chambre sans bébé(s)
Le matin, avant que Léa parte en néoat, on me l'amène pour
que je la vois et on me dit, "voilà, on vous présente vôtre
petit garçon". Ils sont très maladroit, c'était bien Léa
Le lendemain de l'accouchement, j'avais 39 de fièvre et
très mal aux seins, l'équipe médical avait oublié que je n'allaitait pas.
C'est le troisième jour à l'hôpital, j'ai vu sur la feuille
accrochée dans la chambre avec la courbe de température que
la deuxième jumelle est née sans vie due à une anencéphalie.
Personne m'a rien dit. Des amis passent, de la famille aussi. Cette feuille est
présente, personne n'en parle, c'est un non dit.
Je sais pas ce que cela veux dire, je m'accroche à être en
forme pour pouvoir voir Léa en néonat de l'autre côté de l'hôpital,
je peux pas y aller toute seule, c'est trop loin. Pas accessible par
les couloirs, faut sortir et marcher à l'extérieur. J'ai voulu y
aller une fois seule et ai perdu connaissance.
Quatrième jour, une infirmière arrive dans la chambre:
"il faut absolument joindre votre mari, il faut reconnaître l'enfant."
"Si nous ne le joignons pas, il faudra que vous le fassiez vous-même"
Il n'est pas joignable (pas de portable à l'époque)
Je ne veux pas y aller. Je ne savais pas que cela se passerait comme ça.
Je n'avais pas réfléchi, personne m'a rien dit. Je ne savais
pas qu'il fallait prévoir une tombe. C'est terrible. Alors, mon mari arrive
enfin, il va reconnaître le corps, la personne en charge de la morgue, lui dit, qu'il n'est
pas obligé de voir le bébé mais qu'il faut signer les papiers. Il le fait.
Nous n'avions pas d'argent et de toute façon, ne savions pas comment cela se passerait.
La Municipalité de notre résidence nous a donné une concession pour 3 ans.
Il n'y a pas eu d'obsèques, enfin rien, comme si Marion n'avait jamais existé.
Les années ont passées, avec ce lourd poids d'un non dit.
La concession pour la tombe était pour trois ans donc, et nous
n'avons rien fait, j'étais comme pétrifiée. Aujourd'hui, Marion
n'existe que dans mon coeur. A l'époque aussi, nous avions le choix de la faire
apparaître sur le livret de famille ou pas. Mon mari, n'a pas souhaité
qu'elle y figure, de peur à ce que des personnes de l'enseignement ou
autres jugent mal Léa.
Cette histoire a 22 ans, le mois prochain, je me marie avec le
papa de Léa et de Marion et de Louise, même si dans ce témoignage,
je le cite comme mari, ce n'était pas encore le cas, nous sommes
conjoints depuis 27 ans. Cette douleur nous a soudée, car nous
avons su ensemble nous rapprocher.
J'ai aussi une autre fille Louise de 17 ans et c'est génial.
Dernière chose. Cela témoigne plus d'une recherche.
(c'est aussi la dessus que je voudrais avancer aujourd'hui) Etant donné
que mes filles étaient jumelles issues d'un même
oeuf, il semblerait, que cette malformation ne soit pas génétique.
Si cela peut apporter aux autres, je suis toute prête à témoigner.
à la suite de l'accouchement, nous avons été très sollicités par
divers professeurs, comme des bêtes curieuses car ils ne comprenaient
pas ce qui avait pu se passer. Léa a du passer des échographies du cerveau...
J'ai vu un professeur à Vannes (56) en France trois ans après, qui
lui m'a donné une explication plausible. A la séparation de l'oeuf,
un des bébé peut être un peu plus faible n'a pu jouir de l'ouverture
du tube neural. Je crois que c'est publié sur le net.
Je vis dans une ville portuaire où il semble que les anencéphalies
sont plus fréquentes. Ce médecin faisait une étude sur une
insuffisance en acide follique. Il a été très gentil, mais
je n'ai jamais reçu de rapport sur l'étude qu'il menait. (dommage)
Je souhaite rendre ce témoignage public, afin que toutes les
personnes qui ont vécu cette terrible épreuve sachent qu'ils ne
sont pas seuls. Je dirai aussi à ma fille Léa que désormais
si elle veut connaître l'histoire de sa naissance avec Marion c'est
maintenant possible. Si je viens à disparaître, l'histoire est
ainsi publiée. Si des personnes ont vécu la même chose et
peuvent m'aider à comprendre ce sera avec grand plaisir.
Léa a 22 ans aujourd'hui, je n'ai jamais réussi à lui parler
sincèrement de sa naissance. Elle sait, qu'elle a eu une soeur jumelle
mais ne lui avons jamais dit de quoi elle était décédée.
Ce n'est que vers ses 13 ans que nous le lui avons dit, mais maladroitement.
Quand elle avait 4ans et demis j'étais enceinte de sa soeur Louise et
elle m'a demandé est-ce que c'était le bébé qui
était le ventre avec moi? Je n'ai pas saisi cette question pour lui
expliquer. Les seules fois où le sujet a été abordé,
elle a dit, faut pas parler de ça.
Voilà. Je suis pleine d'interrogations mais prête à répondre à des
questions. Maintenant, j'ai du temps, Léa fait ses études et n'est
plus à la maison, Louise partira l'an prochain pour la faculté dans
une autre ville. Je les ai élevées avec pleins d'amour pour qu'elles
puissent aujourd'hui être autonomes. J'ai gardé cette histoire en
moi jusqu'à ce jour car je ne savais pas comment faire autrement.
Je vous remercie tous de vos témoignages qui m'ont vraiment aidé à
avancer. Un grand merci à Monika. Le site mit en place aide vraiment
des personnes comme moi. J'ai d'abord vu les photos des bébés avec
leurs bonnets et j'ai su que Marion était un bébé à part entière.
J'ai aussi ensuite regardé les images des bébés avec leurs malformations,
j'ai trouvé cela un peu dur, mais c'était nécessaire pour que je puisse
comprendre. Finalement pas si terrible, par rapport à tout ce que j'avais
pu imaginer durant toutes ces années.
J'ai regardé une fois, puis ne regarderai plus. Je ne voudrais pas que
cela soit malsain. C'est bien d'avoir mit un mot de passe.
Avec toute ma gratitude.
Marie Béatrice
Dernière mise à jour de cette page: 13.02.2019